Apnée centrale du sommeil
Un diagnostic de syndrome d’apnée centrale du sommeil est posé quand suite à un test de sommeil ou même après le début d’un traitement pour l’apnée, il apparaît un nombre important d’apnée centrale. Il n’y a alors pas d’effort respiratoire lors des apnées. Pour faire simple, c’est comme si le cerveau n’envoyait pas pour un moment la commande de respirer. Cette maladie a moins été étudiée jusqu’à maintenant, donc elle est moins bien comprise. On la retrouve souvent associée avec d’autres pathologies comme l’insuffisance cardiaque et troubles du rythme cardiaque, les accidents vasculaire cérébraux, l’insuffisance rénale.
L’apnée centrale se subdivise :
- Apnée centrale du sommeil primaire de l’enfance et de l’adulte
- Apnée centrale du sommeil due à une pathologie sans Cheyne-Stokes
- Apnée centrale du sommeil associée à la respiration de Cheyne-Stokes
- Apnée centrale du sommeil secondaire à la prise de médicaments ou à une toxicomanie
- Respiration périodique en haute altitude
La respiration de type Cheyne-Stokes est un pattern respiratoire de type crescendo-decrescendo (montagne russe) où lors du creux se produit une apnée centrale. Elle est associée à des pathologies cardiaques, neurologique ou rénales.
La prise de substance peut influencer la respiration. Les opioïdes (méthadone, hydrocodone, morphine, etc) ont des effets sur le contrôle respiratoire et le tonus musculaire des voies aériennes. Ceci aggrave souvent les phénomènes d’obstruction respiratoires mais aussi provoquent l’apparition d’apnées centrales et d’hypoventilation.
Pour ce qui est de la respiration périodique en haute altitude, le phénomène est différent. Ce n’est pas en soi une pathologie, mais une forme de tentative d’adaptation de notre corps à l’altitude. Quand notre corps se retrouve en haute altitude, l’air se fait plus rare ainsi que l’oxygène. Notre corps capte ce changement et afin de maintenir un taux d’oxygène le plus adéquat possible, il se met à respirer plus vite, à hyperventiler. Ceci déstabilise notre organisme et la respiration périodique en est un effet.